Chronique : La liste de mes envies (Grégoire Delacourt)

Résumé

Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu’elle peut désormais s’offrir tout ce qu’elle veut, elle se pose la question : n’y a-t-il pas beaucoup plus à perdre ?

Mon avis

Il y a quelques mois, j'avais eu une très mauvaise expérience avec cet auteur : j'avais tenté de lire La première chose qu'on regarde, et j'avais dû arrêter au bout de dix pages devant tant de.. perversité ? En gros, lire qu'un personnage mate les seins d'une femme pendant des pages et des pages, ça ne m'intéressait pas. C'est rare que j'abandonne un livre, pourtant. Bref, j'avais cet autre roman de lui dans ma PàL, et il fait partie d'un challenge : il a bien fallu que je me lance !

Comme souvent, je lis après tout le monde un roman qui a eu beaucoup de succès. Tellement en retard qu'il a eu le temps de sortir en film ! Heureusement pour moi, je n'avais lu aucun avis et je ne m'attendais à rien de particulier : comme ça, pas de déception (sentiment que j'ai pu lire chez d'autres blogueuses). 

On rencontre Jocelyne, mercière modeste qui mène une vie tranquille : sa petite boutique, son mari, ses copines inséparables. Sa vie de couple a connu des hauts et des bas (beaucoup). Pourtant, ils tiennent et s'aiment toujours. Jocelyne nous décrit tout, les bonheurs comme les malheurs, elle a une manière de parler très franche que j'ai énormément appréciée.

Et puis, du jour au lendemain, tout bascule : elle gagne au Loto. 18 millions, ma p'tite dame. Que faire de tout ça ? Serait-elle vraiment plus heureuse ? Elle hésite, elle tergiverse, se demande même si elle ne devrait pas déchirer le chèque. Finalement, c'est le destin qui décide pour elle. Là, Grégoire Delacourt m'a vraiment scotchée : je ne m'attendais pas du tout à ça !

J'ai commencé ma lecture un matin, et je l'ai terminée le soir. Ce roman est court, il se lit très rapidement et il m'a bouleversée. Pas forcément comme je l'espérais, pour tout vous dire. Il ne faut pas s'attendre à un déversement de joie et de bonheur. Un peu comme la vraie vie, finalement.

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